RSS
RSS


La Magic Academy
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
ouverture du forum
le 01/08/2013 - nous avons 1 an ! *champagne*
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 

 William Rock - Mon royaume vous tend les bras et mes amis viennent de l'au-delà...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Prof de Spiritisme
William D. Rock
William D. Rock

Messages : 1
Or : 15640
Réputation : 0
Date d'inscription : 13/11/2015


Feuille de personnage
En couple?:
Animal:
Age:

William Rock - Mon royaume vous tend les bras et mes amis viennent de l'au-delà... Empty
MessageSujet: William Rock - Mon royaume vous tend les bras et mes amis viennent de l'au-delà...   William Rock - Mon royaume vous tend les bras et mes amis viennent de l'au-delà... Icon_minitime1Mar 13 Juin - 16:06






William D. Rock
Prof de Spiritisme




• 223ans
• Fiancé
• Nécromancien
• Irlandais
• Professeurs
• Pyrokinésie, Téléportation, Contact avec l'au-delà
• Confond parfois le monde physique et le monde des esprits. Paraitre parler tout seul dans le vide est courant.
• Peur panique de tout ce qui se rapporte au corps médical (c'pour ça qu'il est casé avec une toubib --' )
 Famille & Animal
Amy Pendragon : fiancée
Ryan Pendragon : fils

Un rat de laboratoire blanc aux yeux rouges qui passe sa journée sur son épaule, appelé tout simplement "le rat", rescapé d'essais cliniques... comme les 25 qu'il a eu avant lui. C'est que ça ne vit pas longtemps ces bestioles.


 Caractère
Certains me prennent pour un fou, instable, bon à interner. Peut-être le suis-je, qui sait, mais peut-être le seriez-vous davantage que moi encore si comme moi vous communiquiez aussi bien avec les vivants que les défunts. Ainsi donc, je suis un fou, si vous le voulez. Il y a bien longtemps que je n'ai plus que faire de l'avis des gens sur moi, me contentant d'expliquer ma façon de voir les choses à ceux qui m’ennuient le plus, et en général, ceux qui subissent mes foudres, malgré le calme olympien dont je sais faire preuve et ma patience à presque toute épreuve, n'y reviennent pas deux fois.
Quand à ceux qui se moquent gentiment de m'entendre discuter "tout seul" le long d'un couloir, je leur apprendrais que voir les morts, et communiquer avec eux, peut aider à trouver quelques arrangements satisfaisants pour les deux parties. Ne venez pas vous plaindre d'avoir vu votre chambre transformée en manoir hanté durant votre sommeil, ou senti une présence chuchotant à votre oreille... "Mon royaume vous tend les bras et mes amis viennent de l'au-delà..."



 Histoire
L'enfance, c'est une chose qui remonte à bien trop loin quand on dépasse notre troisième siècle d'existence. Je suis né en Irlande, aux alentours de 1794, et ce dont je me rappelle de mes premières années se résume à l'intérieur délabré et aux enfants perdus de l'orphelinat. Ni plus ni moins un pensionnat, aux règles militaires, où se retrouvaient nombre d'enfants dont les pères avaient été tués à la guerre, dont les mères avaient souffert de la famine envahissant l'Irlande en ces années de guerre avec le géant Anglais. Pour ma part, je n'en sais rien, mes parents, si je les ai connus, je ne m'en souviens pas.
J'ai toujours vu des choses que les autres ne voyaient pas, des personnes dont on m'assurait que l'existence était fausse, des "imaginations de mon cerveau". Mais moi je les voyais, je leur parlais, et je les écoutais. Le bon coté des choses, c'est qu'ils m'ont aidé à tenir durant toutes ces années passées dans cet endroit, et qu'ils m'ont en même fait sortir. Le mauvais, je l'ai découvert quand je me suis tout simplement fait interner, passant mes journées enchainé dans ce qui pourrait être appelé cachot, à subir des traitements tous plus expérimentaux les uns que les autres, bien au delà des limites du corps humain. Mais humain, de toute façon, je ne le suis pas tout à fait. Cette révélation m'a frappé le jour où, observant mon reflet, malgré la fatigue, les mauvais traitements et la crasse, j'ai réalisé que, pour mes presque cinquante années, j'en paraissais difficilement trente. Peut-être était-ce la raison pour laquelle, depuis quelques années, j'avais de plus en plus l'impression d'être un cobaye de laboratoire et un peu moins l'aliéné enfermé dans l'asile. C'est ce jour là que j'ai pris conscience qu'il y avait autre chose que ces murs couverts de crasse, que ces chaines qui vous taillent les poignets, et d'autres perspectives que rechercher un peu de lucidité au milieu de mon brouillard médicamenteux. Pour une fois dans ma vie, j'étais parfaitement lucide, et je sursautais en me retournant, me retrouvant nez à nez avec l'un de ces esprits que je n'avais plus vu depuis plusieurs décennies (mon esprit embrumé n'arrivant plus à les voir).
Voulant à tout prix conserver cette lucidité que j'avais enfin retrouvé, et ces compagnons que je pensais perdus depuis longtemps, je commençais à me réfugier en moi-même, laissant mon corps subir tout en protégeant mon esprit, tout en feignant de n'avoir rien changé à mes habitudes, suivant les conseils du fantôme d'un ancien patient passant des heures dans ma cellule, me conseillant pour ne pas me faire repérer sur "l’aggravation de mon état". Ne pas le fixer, l'écouter sans lui répondre, ou alors de façon à ce que personne ne le remarque, une toux, un signe de tête, un clignement de paupières...Physiquement, j'étais toujours aussi mal, coincé entre les quasi noyades et les chocs électriques, les injections de bromure de potassium et les prises de sang pires que celles que vous infligerait un vampire. Mais mentalement, pour la première fois depuis longtemps, j'étais moi-même, pleinement conscient de ma réalité. Petit à petit, le rat de laboratoire a creusé le sol de sa cage... Même si, pour tout dire, mon premier rat n'était pas vraiment de ceux là. Plutôt un bon gros rat noir de ceux qui trainent dans ces établissements de mort que sont les asiles... Enfin bref, à force d'alliances avec les fantômes du coin, et de travail personnel sur moi-même, j'ai fini par en sortir, de cet enfer. J'étais dehors. Libre, mais perdu.

Le monde extérieur est un grand labyrinthe quand on n'y a pas mis les pieds depuis un demi-siècle, quand on y a jamais mis les pieds, pour tout dire, et quand on m'a proposé d'embarquer pour la France, pour une raison qui m'échappe encore aujourd'hui, j'ai accepté sans y réfléchir, ne sachant de toute manière ni ce qu'était un bateau ni ce qu'était la France, alors...
S'il est une chose à savoir des français, c'est qu'ils ne parlent pas un mot d'anglais. En revanche, je peux dire n'avoir jamais si bien mangé que chez eux (faut dire que je compare avec un orphelinat et un asile, donc...).

Ce sont les fantômes qui m'ont conduit en France, eux encore qui m'ont montré la Magic Academy, ce qu'elle était, et ce qu'elle pouvait faire pour moi. La vie à l'air libre, c'est pas pour moi, il faut croire. Et me dire que cela fait deux siècles ou presque aujourd'hui que je suis ici et que je ne trouve pas à désirer être ailleurs me convint de ce fait. J'y suis d'abord entré comme étudiant en spiritisme - c'est ainsi qu'ils appelaient le fait de communiquer avec les morts comme je le fais -, et élève aussi doué que attentif, comme cet autre monde, qui m'a sauvé de la vie que j'avais auparavant, est pour moi bien plus intéressant et proche de moi que ne l'est le monde réel. Par la suite, un accident inculpant ma présence, une allumette et une boule de feu créée tout à fait accidentellement m'a fait réaliser que voir ces spectres n'est peut-être pas ma seule capacité. Cependant, j'ai été beaucoup moins doué à contrôler ce don-ci, ne parvenant à en faire à peu près ce que je veux que depuis quelques décennies. Désormais, en plus de mes cours de spiritisme, il m'arrive d'aider certains pyrokinésistes à gérer leur pouvoir, bien que, si je contrôle à présent parfaitement les flammes, je suis tout bonnement incapable de créer la moindre étincelle. Solitaire, rêveur, je n'étais ni un perturbateur ni un grand extraverti, et mon manque total de présence, à part pour m'entendre discuter seul (en apparence) dans les couloirs, c'est peut-être ce qui m'a fait supporter par les directeurs, au fil des années, alors que d'autres ont eu le droit d'aller faire un tour dehors et revenir quand ils seraient calmés. Et pourtant, d'aucun dirait que d'être quasi de la même génération que les fils de Denetor n'aide pas à s'éviter les déboires qu'ils savaient provoquer à l'époque.

Il y a 150ans, ma route a croisé celle de Rose, et malgré mon habituel solitude et "rien à foutisme" des autres, je suis rapidement tombé sous son charme. Et c'était réciproque. Nous nous sommes aimés, fiancés, et le rêve aurait pu durer encore une éternité si les démons n'avaient pas tout brisé. Une attaque inattendue, durant laquelle Rose fut enlevée, et il n'en fallu pas plus pour que je me contrefiche des "plans de secours" mettant 15heures à se mettre en place et préfère foncer dans le tas comme un bel idiot amoureux que j'étais alors. Seulement, je ne l'ai jamais retrouvée, seule la bague que je lui avait offert lors de nos fiancailles reposait à terre, et quand je m'en saisit, je me retrouvais bêtement dans la même pièce au même moment sans avoir la moindre idée de ce que j'étais venu faire ici. Quelque part, le destin m'offrait une possibilité de reprendre ma vie là où je l'avais laissé avant de rencontrer Rose. Opportunité que j'ai trop bien saisit vu que je suis retourné à mon habituelle solitude, préférant la compagnie des morts à celle des vivants.

Cela fait quarante ans, ou un peu plus peut-être, que je suis professeur de spiritisme au sein de la Magic Academy. J'y ai trouvé une famille avec tous ses membres (et même le grand frère que vous voulez juste dépecer dès qu'il ouvre la bouche, j'ai nommé Tesla...) et j'y ai également retrouvé une famille que je pensais perdue à jamais. Il y a deux ans qu'elle est arrivée, Amy, la responsable de l'infirmerie (ou le seul endroit de l'école où vous ne me trouverez pas... avec le labo de l'incube), et deux ans que les souvenirs ont commencé à ressurgir. D'abord des rêves, puis de sacrées impressions de déjà-vu, alors que je profitais des pauses déjeuners hors de son maudit local de travail pour être, d'après Elladan "absolument tout sauf discret sur tes intentions" avec elle. Oui, j'étais sous le charme, et alors? Six mois plus tard, on s'embrassait, et les souvenirs nous sont revenus de plein fouet, avec un bonus auquel je ne me serais certainement pas attendu. A savoir Ryan, mon fils, 148ans et une furieuse envie de ne pas me connaitre.


 Hors RP
• Pseudo / Prénom : Dori
• Age : 23ans
• Présence :7/7
• Comment êtes vous arrivé ici? fonda
• Double-Compte : dim, ryan, ella, nath, ethan
• Avatar : Sebastian Stan
• Poste Vacant, Scénario ou Inventé? PV

BY .SOULMATES


Revenir en haut Aller en bas
 

William Rock - Mon royaume vous tend les bras et mes amis viennent de l'au-delà...

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Sanctuary for All :: Avant Propos :: Cartes d'identité :: Félicitations, vous êtes des nôtres!-